les aventures étendues de Cecilia et Marquito au pays des steppes

10 febrero 2006

¡ Che papá !

Chaleur et peu de vent. Calafate est une petite bourgade sur la rive d'un lac immense au milieu du désert. Ses arbres et ses pelouses donnent l'illusion d'un autre climat. Sur la plage un gars, la quarantaine, pêche avec des boites de conserve acompagné par sa copine qui a seulement 15 ou 16 ans !

Journée grise. On a loué une voiture pour aller voir le glacier Perito Moreno. On prend en stop Lital et Tomer, israéliens. Ensemble on découvre, sous la pluie - seule et unique journée de pluie ! – ce glacier haut de 60m et plus étendu que Paris intra muros !
Le charme est un peu gâché par les autres touristes et, couverts par le bruit des seracs, nous en jetons deux ou trois dans l'eau.
Nous on a oublié l'appareil photo dans la voiture mais allez, pour vous, pour une fois, on va la chercher sur le net :

La pluie s’est arrêtée. On décide de profiter encore de la voiture pour aller faire un tour dans les environs de Calafate. Le soir tombe. Horizon rouge. Là il y a une clôture couchée et on voit de la route un gros rocher, pratique pour s’abriter du vent. On laisse la voiture sur le bas-côté. La distance est difficile à estimer. Peut être 5 minutes ? L'espace-temps s'étire. Plutôt dix. Quelle drôle de forme ! Mais ce n'est pas un rocher. Non, c'est trop grand, c'est une grange. Elle est habitée ? Ou alors une carcasse de bus ? Un engin de guerre ? Un bunker ? Quinze minutes qu'on marche.
Mais qu’est-ce qu’il fait là, aussi, ce rocher solitaire, au milieu de nulle part ? Tombé du ciel ?
Ca y est. Il a une forme de baleine. Un sourire immense, un oeil grand ouvert qui nous voit arriver dans le soleil couchant, poser une main sur son flanc carenné.

Point de repère dans la steppe qui rassemble le temps, rend possible un moment, rend possible le souvenir.
Ce moment est important aujourd'hui, bien plus que la visite au médiatique Perito.
La gueule de la baleine est une de nos entrées au pays de poésie.
Au camping “Jorgito” Juan, Lina, Jean, Matias, Daniel, Diego, Pieter, Merle, Colombie, Argentine, Hollande, Alban, François, Berengère, France et Belgique.
Charmant endroit, camping improvisé dans le jardin d’une maison. On est posés à l’ombre des arbres fruitiers. On sirote le mate, discute tranquilles, on écrit aussi. Quelques lettres.
Depuis quelques temps on se rend compte que la langue n’est plus une barrière. Quel plaisir de pouvoir discuter de tout et de rien, en espagnol ! Petit orgueil aussi de se faire prendre pour une hispanofone…!

On est bien
On se laisse aller à la douceur de vivre
Avec nos compères vendeurs de breloques, jongleurs, marcheurs fous
Le temps s’est suspendu
Pour un moment
Moment de trêve
Un bol d’air frais pour la suite

4 Comments:

Anonymous Anónimo said...

Patagonie,Terre des contrastes...Quelle richesse dans la diversité!

10:57 a. m.

 
Anonymous Anónimo said...

Bon, je me repete la, mais c est vrai quoi : elles sont vraiment superbes... (les filles en Argentine, pas vos photos, of course :=)
Le Belge

4:08 p. m.

 
Blogger lesdeux said...

Heureusement qu'on a lu ton mail avant, belge fou !
Oui parce qu'il faut le dire, les belges sont fous, en particulier celui-là ! Et c'est comme ça qu'on les aime...

5:06 p. m.

 
Anonymous Anónimo said...

Je ne vois pas d'autre filles que Cecile sur ces photos, Alors oui bien sur qu'elle est belle ma soeur !!

Pour les photos je suis d'accord, rien d'extraordinaire, surtout quand on les sort du net...;)

3:18 p. m.

 

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